mardi 16 décembre 2014

If you’re going to San Francisco...

On continue l’épisode Californie en musique. J'ai joué ma carte francophone avec la maison bleu il y a cinq ans, du coup je vous ai dégoté une référence bien locale. Joyeux mélomanes de l’hexagone, détendez vous, ça va bien se passer. Détachez vos cheveux et laissez vous donc porter par le doux son des sixties avec lesmoustachescestclasse 
San Francisco. Quoi vous raconter ? Par où commencer ? Tout d'abord, ça fait un petit quelque chose d'arriver dans une ville de cette taille sur une bicyclette. Et d'autant plus quand la bicyclette en question vous a mené au préalable sur près de deux milles kilomètres. Ensuite c'est justement à San Francisco que l'on débarque, une ville chargée d'images et pas mal fantasmée. Enfin, on est arrivés par la grande porte, on nous a déroulé le Golden Gate...
On a pas mal jonglé avec la météo, elle nous joue des tours celle là ! Tous les gens qui ont croisé notre chemin nous assuraient qu'une fois à San Francisco, on serait tranquilles avec le temps, et ben raté ! Figurez vous que ça fait trois ans que ces chers Californiens sont en sécheresse et qu'ils n'ont pas vu de pluies pareilles à celles de ces derniers jours. Du coup comme on aime bien les coupures d'électricité générales, on en a fait l'expérience à San Francisco. Bon faut avouer qu'après celle de Toronto par -20°C, ça fait un peu coupure de tapettes, mais bizarrement on a beaucoup mieux géré l'affaire. Et puis tout le monde sait que les tapettes et San Francisco ont toujours fait bon ménage. Bref, je m'égare...
Bon on n'avait pas de fleurs dans les cheveux mais on en a sacrément profité. Tellement même, que l'on a eu du mal à partir, et qu'on serait volontiers restés un peu plus.
En vrac : on a eu l'impression de réapprendre à marcher avec les rues en pente, on a pu voir le fameux pont rouge hors du brouillard (ce qui c'était avéré difficile en 2009), on a expérimenté la bicyclette en milieu urbain et vallonné et on a adoré, et puis on a aussi pensé à Kerouac, Janis Joplin et Harvey Milk... On a flâné, je me suis fait voler mon sandwich au crabe par des sournoises mouettes agissant en bandes et s'attaquant au plus faibles, on est allés voir la maison d’Al Capone, on s'est culturés un dimanche avec une super expo de Keith Haring . Une semaine à arpenter la ville, on a mis les voiles en trichant un peu. Grosses pluies encore, on décide de se sauver avec les bus interurbains. Une correspondance et trois heures plus tard, on se retrouve à Santa Cruz, dans une maison warmshower où l'on installe des parpaings au milieu d'une allée inondée pour créer un chemin... aujourd'hui la pluie se calme, demain on sera de nouveau sur nos deux roues.
San Francisco étant derrière nous, on commence à réaliser que l'on sera bientôt au Mexique, et c'est presque étrange...














2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello les fous du guidon!
Tout d'abord bravo pour ce qui est pour moi un véritable exploit sportif!! Sachez que je lis toutes vos aventures au fil des mois et je vous envie énormément, tout en étant consciente que je ne pourrais Jamais faire ce que vous faites :)
J'espère que vous passerez noël au chaud et au sec!!

Gros bisous
Ta cousine Marlène

Anonyme a dit…

Peut-être avez-vous mis des guirlandes sur les guidons. En tous cas on vous souhaite a Merry Xmas. Et encore plein de belles choses à vivre d'ici 2015. Des gros bisous à mes caribouX !