lundi 9 novembre 2009

Ultimo día en Tarija la linda

Et ben ça y est, derniers instants à Tarija. Despedida d´un pote samedi soir ce qui m´a permis de revoir tout le monde avant le grand départ. Ce matin des au revoir au boulot et dans quelques heures migration chez les potes à la campagne où on va passer quelques jours peinards avant de passer la frontière et de boire du mathé toute la sainte journée.
Une autre étape qui s´achève, ciao ciao bolivia. Faudra voir à revenir, plein de choses que j´ai pas pu faire. En meme temps pas grand interet non plus à vouloir tout voir. Trois mois ici bien chouettes où j´en ai bien profiter. Un ptit quelque choses d´étrange mais une grande envie de reprendre la route quand meme. Et c´est repartit pour un ptit tour...

mercredi 4 novembre 2009

Le reve (nord) américain, les putes et le tout puissant

Grosse sécheresse à Tarija ciudad. Trois pauvres misérables pluies depuis septembre et un paysage que je m´attendais à voir vert avant de retourner en Argentine qui est toujours aussi sec. Presque trois mois dans la poussière, j´avais fort envie de voir autre chose. Petite escapade 14h plus au nord au pays du pétrole et des "anciens nazis" comme dirait le Mani que j´ai retrouvé là bas.
Samaipata, petit bled bien étrange 3h plus au sud de Santa Cruz. Des paysages verdoyants plutot accueillants qui ont séduit tout un tas d´immigrés. Un peu bizarre soit dit en passant. Une place centrale où l´on peu entendre parler allemand tout en mangeant du gouda, viva Bolivia !
Premier voyage hors-Tarija et donc premier grand trajet en bus dans ce pays. Beaucoup de véhicules boliviens arborent trois choses fondamentales. Tout d´abord, un désodorisant sapin comme on connait si bien, mais cette fois avec le dessin du drapeau américain (je parle de la bannière étoilée bien sur). Ensuite quelques photos de nanas à poil (de préférence blanches). Enfin, quelques autocollants religieux qui sont loin de rassurer et rendent perplexes de type "Yo viajo con Dios". Je trouve ce mélange vachement hétéroclyte moi ! Les putes et les yankees ça passe encore mais alors y rajouter cette dimension religieuse sont quand meme fortiches !!
Ceci étant dit, j´en reviens à mon voyage en bus parce que ya un lien quand meme. Comme une bonne ptite européenne organisée, j´avais acheté mon billet un peu en avance. Sauf que j´avais oubliée que l´anticipation n´était pas la caractéristique première des boliviens. Bref, principe du premier arrivé, premier servit, je me retrouve placée à l´avant du bus, première rangée avec vu panoramique et de la place pour les jambes (meme si les miennes sont pas bien grande c´est quand meme sympa). Jusqu´ici tout va bien. C´est au moment où on quitte l´asphalte que ça se corse et c´est là où j´intègre (sans pour autant approuver, faut pas déconner) le mentionné ci-dessus "Yo viajo con Dios". Parce qu´avec ce type de conduite plus ce type de route plus ce type de falaises plus ce type de traffic, et ben je comprends presque pourquoi les chauffeurs se signent quatre fois par heure ! Tout ça couronné par la musique bolivienne que je chérie tant et qui pourrait se résumer en "je t´aime, tu ne m´aimes pas, je souffre et vais mourrir pour toi". Encore une super contradiction parce que tout le monde écoute ce genre de musique et à la maison c´est plutot du genre marietrintignage intensif et cie.
Bref, quelques jours bien ressourçants et des chouettes retrouvailles avec un super pote qui me rapprochent encore une fois un peu plus de la France.